Merci Alexandre pour cet article très intéressant.
Les gènes non codants, c'est très à la mode actuellement en génétique humaine. Jusqu'aux début des années 2000 on pensait que les gènes influaient sur le phénotype presque uniquement parce qu'ils codaient pour des protéines spécifiques (notamment les enzymes). Depuis quelques années on sait que, notamment chez les mammifères et donc chez l'homme, les gènes non codants sont aussi très importants pour expliquer le phénotype. Et l'article montre que les caractères phénotypiques en jeu peuvent concerner le développement cérébral et l'autisme.
Le génome humain (un texte contenant 3 milliards de lettres ADN ce qui n'est pas rien) a été entièrement séquencé en 2001 et cela a révolutionné la génétique humaine, par exemple en faisant prendre conscience de l'importance des gènes non codants.
Je viens de découvrir à 66 ans que je suis probablement Asperger et je m'intéresse à la génomique du syndrome d'Asperger.