À chaque fois que quelqu'un me parle de quelque chose je suis persuadée de l'avoir. Ça m'avait fait ça aussi avec la dépression, le diabète, le TPL, ensuite j'ai pensé que je suis Asperger, j'ai déjà cru sincèrement que j'avais le cancer, ensuite la crise de foie, la jaunisse...
C'est justement la composante "psychotique" qui est le manque de conscience de ce qui appartient à TOI-corps et l'Autre-corps, c'est une introjection de ton mal être intérieur au moyen du mal trouvé ou projeté de toi en l'autre. L'introjection est l'inverse; c'est projeter en soi le mal de l'autre,
c'est du gourou yoga à l'envers, c'est introduire en soi le mal de l'autre.L'introjection est un procédé parfois utilisé pour de la thérapie qui utilise le ressenti de ce qu'on imagine (qui ne fonctionne donc pas facilement chez un autiste à moins d'une thérapie accompagnée de contact physique), c'est le "gourou-yoga" qui consiste à introjecter en soi les aspects positifs de sa compulsion, qui sont projetés dans une divinité qui a une tendance marquée (qui représente son idéal du moi): un "yidam".
CELA SERT À AIMER "SA NÉVROSE" sinon, si on n'aime pas cette partie de soi: elle devient non-coopérante et le maladie s'incruste de plus belle dans tout l'oignon psychique.
Cet idéal n'est pas choisi, il est désigné par un maitre qui vous connaît assez pour déterminer un profil psychologique et tenant compte d'une tendance psychologique d'où 5 familles de bouddha et 5 pratiques totalement différentes.
Les aspects négatifs ne doivent surtout pas être refoulés (attention danger: risque de faire de la "pensée positive": cela voudrait dire consolider sa névrose), alors ils sont introjectés à partir des "divinités couroucé" (en colère) et c'est un travail sur les rêves lucides qui permet de les "rencontrer". Ainsi un transfert est créé et permet une dé-fusion de sa maladie par transfert, une analyse, puis une rencontre-sublimation, et la suite du travail consiste à se détacher de ces aspects de soi d'abord plus que réels, et ensuite de plus en plus réellement illusoires pour converger vers la nature ultime du bouddha (sublimation du noyau).
"bien que les émotions sont de la même nature que la réalité, il faut les expérimenter pour pouvoir ensuite s'en détacher"
comprenez bien que le détachement bouddhiste n'est pas du tout le détachement par l'évitement; par exemple, pour sortir de l'avidité et pouvoir se détacher d'un besoin affectif, il faut accepter l'expérience de l'attachement..
(tant que ce n'est pas pleinement vécu, ce n'est pas illusoire, c'est RÉEL dans le niveau de conscience actuel, et ne pas vivre ses émotions, ne pas s'engager dedans ou dans les relations qui les déclenchent, c'est du déni de réalité, c'est de la non-vie)
Les mandalas en sont le plan, pour charger d'émotionel la "carte de la névrose" avec au centre, le noyau psychotique subblimé. Car dans le voyage vers le centre du mandala, c'est l'émotionnel qui guide, pas le mental. C'est pourquoi on passe autant de temps dessus.
toutes les connexion ne sont pas faite avec le "noyau psychotique à hacker": la composante émotionnelle de tous ces yidams et toutes ces divinités doit être "implantée" des l'enfance ou sinon d'une expérience forte de régression infantile, et cela est dangereux..
exemple
https://www.youtube.com/watch?v=pKqQscrKJ_U illustre les dangers de la "pensée positive" et du "détachement"
Mais le fonctionnement de tout cela est intéressant et peut donner un sens à la folie qu'on traverse en état de détresse psychique voir maladie.

ce mandala montre les 5 chemins avec alors ce qui leur correspond genre d'expérience à accepter de vivre pleinement et les folies à traverser.
(le cinquième "chemin" n'est pas angle mais le fait d'aller vers le centre ou vers le bord)
l'avoir en tête au moment des crises de folie, peut franchement éviter de se perdre dans le retour en arrière (et donc la répétition sans fin de cycles)
Tu as peur de la schizophrénie... la peur de devenir fou est justement ce qui indique qu'on s'approche de du contact avec le centre, le SOI, la conscience, le peur de devenir fou provoque le retour en arrière, qui est, pour les non initiés qui n'ont pas pris refuge, "le cercle de feu". Se sentir aidé et être assuré d'être guidé dans sa folie permet de ne pas avoir peur de la schizophrénie et de sublimer la folie.
"la prise de refuge" est simplement un acte d'engagement qui sera revécu au moment de sa solitude dans la folie. Ça peut être un choix, une prière, mais c'est une décision appuyée d'un rite et d'une prise à témoins qui assure la solidité de cet engagement à ne pas pouvoir devenir "fou", ne pas avoir peur, du coup ne pas fuir la folie.
ça peut aussi être "un pacte d'Ulysse" ou un baptême... seulement dans les religions, l'engament émotif vrai est souvent perdu et ça ne marche plus vraiment.

voici le lien que je pense entre la médecine chinoise... et le bouddhisme tibétain. Il faut associer les deux.
sur le mandala, les couleurs s'appliquent aux sagesses-compulsion faisant les traits composant l'étoile.
Voilà donc ici même un "travail d'autiste" bouddhiste qui a fait une "psychose" de trop aimer un chrétien: bonne chance pour décoder..
http://amisjusquaubout.free.fr/modele-d ... esses.htmlhttp://amisjusquaubout.free.fr/jesus_et ... reres.html