Amarnis a écrit :Oui c'est tout à fait ça, très intense, l'impression d'être dans un état de fonctionnement parfait ou plus précisément sans sentir nos différences, être apprécié pour ce que l'on fait, se réaliser, les larmes de joie sont souvent proches.
Il m'a dit " s'être senti à sa place pour la première fois de sa vie ".
Tout allait tout seul,
tout était parfait, il avait un sourire béat en permanence, a passé des jours ensuite à en rêver, se revivre des scènes, revoir les photos.
On a fait une soirée avec les auteurs au restau, je ne l'ai pas reconnu : le joyeux drille de la table, nous étions d'ailleurs la seule table où ça rigolait tout le temps, les autres avaient l'air de s'ennuyer, et nous regardaient avec envie

Amarnis a écrit :Je l'aime bien ce Dire-un-mot


Amarnis a écrit :Mais comment as-tu vécu ça à coté de lui ? Je suppose que tu étais ravie pour lui, même moi je le suis pour lui (:D) mais comment as-tu supporter l'énergie qu'il dégageait, pas de peur, de stress, moi j'ai déjà fait flippé et épuisé des compagnes ?
Comme tu l'as dit : j'étais sur un petit nuage.
C'était si beau de le voir évoluer avec tant d'aisance, de le voir éprouver tant de plaisir, de bien-être. J'en garde un excellent souvenir.
J'ai su ce jour là que je ferai tout pour l'accompagner au mieux jusqu'à ce qu'il réussisse à percer dans ce milieu, car il n'y a rien d'autre qui le rende si heureux, qui lui donne une telle joie de vivre.
C'est une évidence.
Effrayée pas du tout ( ? ) mais épuisée oui !! d'autant plus que j'étais dans mon 1er trimestre de grossesse ( le plus fatigant ), et que je n'ai, comme lui, quasiment pas dormi 3 nuits d'affilée, avec entre, les journées marathon ! je lui tenais son stand quand il s'échappait virevolter partout dans le festival, je lui ai même vendu quelques dessins, c'était chouette. Mais j'en suis sortie éreintée ! mais heureuse...
Ca m'a fait mal lorsque tout est retombé, il a eu un petit passage à vide.
Heureusement, il s'est vite repris et a recommencé à se jeter dans le travail. Mais dès qu'il a une phase euphorique comme ça, il y a toujours le retour de bâton derrière, lorsque tout s'arrête.