Petit trait amusant, avec mon copain on a surnommé un aspect de mon comportement "Sugar Monster". Sugar Monster représente :
- mon appetit insatiable notamment pour les choses sucrées
- la tempête d'énergie qui suit l'absorbsion d'une grande quantité de sucre
Il se trouve qu'effectivement j'ai une tendance à bondir partout à certains moments. Pas forcément après avoir absorbé une grand quantité de sucre... mais ça aide. Le matin quand je suis à la maison j'ai tendance à "agresser" ma mère au réveil en bondissant partout et en parlant très fort.
Je suis tout à fait sûre d'avoir un trouble déficitaire de l'attention (manque plus que le diagnostic mais mon entourage est convaincu). Mais je sais que je n'ai presque aucun symptôme d'hyperactivité à part donc "Sugar Monster" et quelques anecdotes comportementales finalement assez communes (ex : parler fort sans s'en rendre compte dans des moments d'excitation - non sexuelle -)
En règle générale je suis même hypoactive et ce depuis toujours. Bébé... massif, j'étais plus encline à la parole qu'à l'action et si enfant j'avais régulièrement des bleus partout à force de gambader ici et là, je pense qu'il s'agissait de passades. La plupart du temps je suis très calme. Surtout quand on me donne à manger. Tant que je mange, je suis calme. Après ça dépend ^^.
Je commence à penser qu'hypoactivité et hyperactivité, au sens physique et non psychologique (je crois qu'on parle d'hyper et d'hypokinésie non ?) sont intimement liées et les deux versant d'une même personnalité qui répond à des stimulis externes :
- nourriture (je parlais du sucre, d'autres parlent de fer etc.)
- éducation (genrée, guindée, babacool... mais ce n'est qu'un seul facteur parmi d'autres pour moi)
- espace vital, possibilité d'expression individuelle ou non (fratrie, présence d'un jardin ou non, maladie ou situation récurrente handicapante comme l'asthme, les allergies voir de "vrais" handicaps, vrai au sens réellement limitant dans notre société, et là c'est un domaine qui me dépasse totalement)
- la présence ou l'absence de rapports sociaux qui au-delà des problèmes liés à ces rapports et à l'altérité en général est tout de même un facteur incident sur le comportement : essayer de se faire remarquer, trouver un-e complice ou au contraire préférer rester invisible etc.
Enfin c'est une idée, pour moi donc il n'y a pas d'un côté les hyperactifs et d'un autre les hypoactifs. Qu'en pensez-vous ?