Je repasse sur ce forum, et après la lecture de plusieurs posts, je me permets de répondre à celui-ci.
Je trouve de manière générale Danielt, que tu manques d'ouverture d'esprit. Dans le sens où, nonobstant des remarques pertinentes quand aux relations sociales et besoins entre les deux sexes et leur accès respectifs à la sexualité, tu restes campé sur tes positions sans chercher à te remettre en cause.
Que l'on ne comprenne pas les pensées des autres et/ou leurs ressentis, c'est un fait. Et c'est partagé: il m'arrive bien souvent de ne comprendre absolument pas pourquoi certaines situations peuvent autant blesser/émouvoir/etc...
Mais je l'accepte. J'accepte de ne pas forcément tout comprendre, et j'accepte le fait que telle personne ne fonctionne pas du tout comme moi, même si je ne le comprends pas.
Et ça n'a rien d'aspi ou NT. Même les NT entre eux ne se comprennent pas toujours. Mais certains acceptent que d'autres puissent avoir un ressenti différent (d'ailleurs je ne m'entends bien qu'avec ce genre de personne étrangement).
Il ne faudrait pas non plus s'écarter du sujet. Au départ, c'est Pâquerette qui expliquait sa situation, et son désarroi face à celle-ci. Auquel finalement on a répondu part: mais tu as un job, un mari et des enfants, qu'est-ce qu'il peut bien te manquer ?
C'est toute l'ironie de la similitude entre la conversation qui a suivie, et de son point de départ. La cause et les effets en sont les mêmes: on ne comprends pas, et on cherche des explications à théoriser là où il suffit juste d'accepter qu'elle ne va pas bien. Peu importe sa situation.
La seule chose que l'on peut déduire, c'est qu'avoir un job, un mari/femme et des enfants, ne sont aucunement les prérequis universels d'une quelconque accessibilité au bonheur.
Selon moi, c'est à chacun de se fixer ses objectifs, ses attentes, et les moyens de les réaliser pour se réaliser.
Alors même pour une femme, si avoir des relations purement sexuelles est effectivement plus facile/accessible, celà n'a strictement pas le moindre intérêt si son objectif est autre.
De même, il est ridicule de croire que tous les hommes passent obligatoirement leurs existences à la recherche exclusive de partenaires sexuelles (que ce soit pour combler une frustration ou non).
Je pense en être la preuve (ou l'exception, allez savoir...). Je n'ai jamais eu de petite amie; j’aurais pu sans problème il y a quelques années (puisque c'est elle qui venait vers moi), mais ce qu'elle avait à proposer ne correspondait pas ce que je cherchais. Et je ne m'attends pas ce que l'on comprenne mon choix.
Les obstacles qui se dressent devant nous paraissent dès lors familier: chacun s'attends à ce que les autres agissent comme lui. C'est ce même schéma, répété à différentes échelles, qui créé autant les groupes d'amis, que les groupes sociaux, ou l'exclusion.
La société se crée elle même ses propres prérequis, et ses propres codes auxquels il faut répondre. En ce sens, je rejoins plymouth sur son avis de rôles imposés par la société.
A ce titre, je répondrais à ceci :
danielt a écrit :C'est pourquoi le syndrome d'Asperger est quelque chose de moins grave pour une femme que pour un homme, ce n'est pas un handicap pour elle.
cabsou a écrit :Pour un homme moyen cette innégalité pour l'accès à une partenaire par rapport aux femmes est évidente, mais quand on essaye de faire comprendre aux femmes qu'elles ont plus facile, c'est bien souvent un dialogue de sourd ^^
La facilité n'est qu'illusoire. Si une femme ne veut qu'une relation sexuelle, alors oui c'est plus facile. Mais dès le moment où ses attentes dépasse ce simple cadre (trouver un homme de confiance / avec les mêmes valeurs à partager / capable de s'engager / etc...), alors les rôles s'inversent. Car ce rôle de la femme dans notre société étant conditionné à un état passif (puisque c'est l'homme qui est censé courtiser), elle ne peut qu'espérer un jour que la bonne personne vienne à elle. Le choix est alors une illusion: elle n'a le pouvoir que de trier, pas de choisir.
Mon avis, c'est qu'hommes ou femmes ne pourront pleinement se réaliser que le jour où chacun sortira du dictat imposer par la norme de nos sociétés.